Chambre privée
Samedi 28 juillet 2012: Depuis jeudi après-midi, nous avons été transférées dans une chambre privée puisque Justine ne nécessite plus les soins de la pouponnière. D’ailleurs, elle est rendue à la phase “d’engraissage” comme ils appellent icipuisqu’elle boit au sein en alternance avec des gavages. Sauf les gavages qui sont donnés par les infirmières, elle n’a plus besoin de surveillance médicale. Ainsi, je suis à temps complet et en toute intimité dans une chambre privée avec ma petite puce.
Il n’y a plus de place dans l’aile de mère-enfant alors ils ont fait une demande à la pédiatrie. Il y a une chambre de libre et nous y sommes transférées sans plus tarder. Puisque les infirmières sont habituées avec des bébés et enfants, c’est l’endroit idéal pour rester et profiter encore de l’infirmière pour les gavages et le soutien pour l’allaitement. Ca fait vraiment du bien d’avoir une chambre pour soi puisque s’est beaucoup plus calme qu’à la pouponnière, d’autant plus que j’y passais beaucoup de mon temps à bercer, allaiter et faire du kangourou avec Justine et que des fois je me sentais dans les jambes et je manquais d’intimité. Aussi, le fait d’être en chambre privée, c’est une belle transition avant d’arriver à la maison puisque je passe tout mon temps avec bébé, même la nuit.
C’est merveilleux, elle dort tout le temps et c’est moi qui doit la réveiller pour qu’elle boive. Nous avons un bébé qui ne pleure pas vraiment, mais qui ronchone quand ça ne fait pas son affaire ou qu’on la dérange. Toutefois, elle se calme très rapidement. L’objectif durant notre passage en chambre privée est de démontrer que Justine peut boire au sein et continuer à prendre du poids, il est ainsi important qu’elle boive de bonnes quantité de lait maternel aux 3 heures. Nous avons donc terminé la phase de 1 allaitement et 1 gavage en alternance pour passer à 2 allaitements et 1 gavage. Comme elle est très bien et continue de prendre du poids, nous avons commencé ce midi à 100% allaitement. Nous continuerons à ce rythme pendant au moins 24 heures à l’hôpital et si mademoiselle continue de bien réagir, c’est-à-dire ne pas régurgiter, ni vomir, bien boire et évidemment prendre du poids, nous pourrons envisager un retour à la maison.
En attendant, je dors, je dévore les romans de la série Mémoires d’un quartier de Louise Tremblay-D’essiambre, j’écoute des films d’enfant (ben oui, c’est parce que je suis en pédiatrie qu’il y a des films d’enfants), j’allaite, je tire mon lait, je berce Justine et fais du kangourou avec elle. Les grands-parents sont venus rencontrer leur petite-fille et me tenir compagnie. Papa vient nous voir, fait du peau à peau avec Justine tout en nous racontant la journée bien remplie qu’il a eue.
Très bientôt, nous serons chez nous, tous les trois à savourer chaque minute qui passe en compagnie de notre fille Justine et la présenter aux chats. Là, notre rôle de parent va prendre de plus en plus son importance.
maman Brigitte
[lg_slideshow folder=”011″ display=”slide”]